En ce jour d’élections présidentielles américaines ou les résultats sont encore incertains, un phénomène prend de plus en plus l’ampleur sur les réseaux sociaux : Elon Musk et ses partisans, en soutien au candidat républicain Donald Trump, inondent le web de photos de phoques. Si cette démarche peut sembler amusante, elle s’inscrit dans un contexte particulier, où le multimilliardaire Musk devient un acteur influent de la campagne électorale des USA.
Une stratégie médiatique
Tout a commencé en novembre dernier, lorsque Musk, dans un podcast, a mentionné son interaction particulière avec les phoques lors de tests soniques pour SpaceX en Californie. Cette anecdote, rapidement devenue virale, a été détournée par ses fans pour soutenir Trump. Derrière l’humour se cache une stratégie virale : l’image d’un phoque, qui se partage facilement, et qui devient un outil de communication subliminal en faveur du candidat républicain.
Une campagne via les réseaux sociaux
Propriétaire de la plateforme X (Twitter), Musk instrumentalise désormais ce réseau pour propager des messages favorables à Trump. Sous couvert de liberté d’expression, il laisse circuler de fausses informations visant à déstabiliser les démocrates, ce qui interroge sur la partialité d’un réseau qui devrait rester neutre.
Cette influence directe et soutenue de Musk sur les réseaux sociaux soulève des questions éthiques et juridiques, surtout qu’il finance activement la campagne de Trump et organise une loterie controversée pour encourager l’inscription électorale dans les États clés.
En effet, Musk aurait investi 75 millions de dollars dans la campagne Trump et aurait lancé une loterie dans les sept États susceptibles de faire basculer le scrutin le 5 novembre.
Le soutien du patron de Tesla à Trump semble être autant politique que stratégique. Ses entreprises, comme SpaceX et Starlink, bénéficient de contrats fédéraux et de subventions considérables. Le soutien à un candidat favorable à ses ambitions lui assure potentiellement un accès privilégié aux décideurs politiques, en particulier sur des sujets clés comme la régulation de l’intelligence artificielle et l’expansion spatiale.
Elon Musk reprend également la rhétorique de la campagne Trump et s’approprie les accusations de fascisme lancées par Kamala Harris. Lors du dernier meeting de Trump au Madison Square Garden le 27 octobre, il portait une casquette « Make America Great Again » au style revisité, sombre et gothique. « Je ne suis pas seulement MAGA, je suis dark et gothique MAGA », symboles visuels controversés qui évoquent des références historiques sensibles.
Ou en est-on dans l’élection ?
Le candidat républicain Donald Trump, lors de son meeting du 27 octobre, maintenait des propos à l’égard de sa principale adversaire Kamala Harris et les sorties racistes de certains de ces invités ont suscité la polémique. La séquence a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l’équipe de campagne de la candidate, soutenue par des personnalités très influentes également telles que Taylor Swift, Matt Damon, George Clooney ou encore Spike Lee.
La course à la Maison Blanche reste néanmoins incertaine. Les sondages montrent une quasi-égalité entre Kamala Harris et Donald Trump. Harris, qui avait pris de l’avance après une campagne dynamique soutenue par le parti démocrate, a vu son avance se réduire depuis la mi-octobre. Ses efforts pour rassembler face à un Trump clivant semblent avoir perdu de leur effet, laissant les électeurs devant un choix de plus en plus serré.
Ou en est-on dans l’élection ?
Le candidat républicain Donald Trump, lors de son meeting du 27 octobre, maintenait des propos à l’égard de sa principale adversaire Kamala Harris et les sorties racistes de certains de ces invités ont suscité la polémique. La séquence a rapidement été dénoncée sur les réseaux sociaux, notamment par l’équipe de campagne de la candidate, soutenue par des personnalités très influentes également telles que Taylor Swift, Matt Damon, George Clooney ou encore Spike Lee.
La course à la Maison Blanche reste néanmoins incertaine. Les sondages montrent une quasi-égalité entre Kamala Harris et Donald Trump. Harris, qui avait pris de l’avance après une campagne dynamique soutenue par le parti démocrate, a vu son avance se réduire depuis la mi-octobre. Ses efforts pour rassembler face à un Trump clivant semblent avoir perdu de leur effet, laissant les électeurs devant un choix de plus en plus serré.